Je me fous du monde entier quand Frédéric Me rappelle les amours de nos vingt ans, Nos chagrins, notre chez-soi, sans oublier Les copains des perrons aujourd'hui dispersés aux quatre vents, On n'était pas des poètes, ni curés, ni malins, Mais papa nous aimait bien, Tu t'rappelles le dimanche, Autour de la table, ça riait, discutait, Pendant que maman nous servait. Mais après. Après la vie t'a bouffé comme elle bouffe tout le monde Aujourd'hui ou plus tard et moi j'ai suivi Depuis l'temps qu'on rêvait de quitter les vieux meubles Depuis l'temps qu'on rêvait de se retrouver enfin seul T'as oublié Chopin, moi j'ai fait de mon mieux Aujourd'hui tu bois du vin, ça fait plus sérieux Le père prend des coups d'vieux, et tout ça fait des vieux Après ce fut la fête, la plus belle des fêtes, La fête des amants ne dura qu'un printemps, Puis l'automne revint, cet automne de la vie. Adieu bel arlequin, tu vois qu'on t'a menti : Ecroulés les châteaux, adieu nos clairs de lune, Après tout faut c'qui faut, il faut s'en tailler une. Une vie sans argument. une vie de bon vivant. LA la la. Tu te rappelles..Fréféric..Allez.. Au revoir