Telles une divine intuition engendrée de la bonté de dieu, ellerévéla la passion comme la foudre tombée des cieux. Tous messerments d'allégeance sont injures en sa présence. Tant bien quej'en implore le ciel de pardonner mes offenses.{Refrain:}Mon âme est éperdue, tant ma raison est confondue, accablépar tant de grâce, figé par sa beauté de glace. Mes soupirssont autant de parjures, que mes regards sont des injures.J'emporterai mes regrets, tel un terrible secret.Et si la foi en mon cœur venait à trouver quelque place, j'irailui confier les splendeurs des récits où les destins s'embrasent.Car frappée de mille outrages mon âme en ces rivages,devient l'objet d'une douleur suave, dont je demeure esclave.{au Refrain}Car les souffrances où mon âme est plongée, désunissenttous les amants épris aux amours ombragés. A l'aube de mesespoirs s'enivrent mes égards pour celle qui demeurera en mamémoire. Mon âme est éperdue (je ne sais que dire), tant maraison est confondue (et je veux mourir), accablé par tant de grâce, figé parsa beauté de glace (figé par sa beauté de glace). Mes soupirssont autant de parjures (c'est ma douleurs que je cultive et jevais à la dérive). Mes regards sont des injures (et mon cœur, monâmes'enivrent). J'emporterai mes regrets, tel un terrible secret.Mon âme est éperdue (que Dieu me pardonne), tant ma raisonest confondue (si mon âme déraisonne et m'inflige lespeines des anges déchus. Mon âme est éperdue), accablé partant de grâce, figépar sa beauté de glace. Mes soupirs sont autant de parjures, mesregards sont des injures. J'emporterai mes regrets, tel unterrible secret.