Portières de la mégane police ouvertes, fouille musclée Un négro par terre, menotté en train de hurler Par la fenêtre la daronne qui voit son fils En train de se faire embarqué Voisine de palier pour épauler son visage marqué Le plan sarko a marché, mon peuple est dans la misère Choqué par la violence que les gens s'infligent à cause du mal-être Avis à comparaitre, factures, mauvais bulletins scolaire Le facteur empoisonne nos boites aux lettres Comme lacrymogène J'imagine qu'on est les gibiers et vous les chasseurs Agresseurs, machination ténébreuse de l'opresseur Trop de social ça tue l'ambition, j'suis black entrepreneur J'avale pas la pilule, trouve autre preneur Département du tre-meur Que des hustlers dans ma triste demeure La concurrence j'lui roule dessus en hummer Vainqueur même dans la défaite plus l'temps de jouer aux échecs Chaque rappeur porte un signe De la fin des temps dans ses textes
Pas vraiment de bonnes nouvelles Manque plus que la pluie s'en mêle Après tout le monde s'en fout Nous voir debout ou à genous Pas vraiment de bonnes nouvelles Nos espoirs n'appartiennent qu'au ciel Pour ne pas devenir fous On garde la colère en dessous
Vie de lascar, larmes qui tombent en cascade Une cassedéd au poto zak qui tient le coup en cavale Toujours en cabine, en mode carabine verbale Quand les frères refusent de prirer, c'est le sheitan qui se régale Réglé dans mes jojos, j'suis réglo dans mes affaires Ces négros m'énervent au bout De ma patience y'a le ciel Qui est toujours àl? Qui est toujours opé? Bientôt les présidentielles, pour qui vous irez voter? Chienne de vie, je ne crains que le divain Prends mon potentiel Un pote qui monte au ciel c'est le destin J'lache pas ce qui passe à ce qui parait J'rap comme un ouf même quand la musique s'arrête Les fils de pute j'leur pisse à la raie Maison d'arrêt ou maison de fou, le ghetto m'étouffe Quand le code pénal est brulé C'est une partie de mes rêves qui s'écroule Indépendant, indétronable Cependant j'vis avec mon temps Des vei-eines entre deux punchlines
Tourbillon de souvenirs dans ma tête c'est le grand bazarre Celui où la mort nous attend n'est vraiment pas en face Les temps sont durs comme un froid scandinave Même les blédards veulent quitter paname, une ville qui navre Sarko est comme un nuage, il disparait il fait un temps magnifique Tous triste, plus de gen-art, plus d'soleil la france nous a tout pris Femmes et enfants, loin de la zone en guerre J'suis le fruit de mon époque mais j'reste le fils de mon père