Si aujourd’hui la terre s’arrêtait de tourner Je t’emmènerais tranquille de ville en île le nez en l’air Pour retrouver l’été
Si aujourd’hui la mer devait s’évaporer Je trouverais dans ma poche une pelle une pioche Et je sèmerais des fleurs sur les fonds balnéaires
Et si demain matin tu cessais de m’aimer Je n’peux pas dire que j’en mourrais, non Faut rien exagérer Je crois seulement que j’aurais l’air D’un casino désert, d’une chaise à l’envers Oubliée sur une table Je crois que j’aurais l’air assez minable
Si aujourd’hui le vent se mettait en colère Soufflait immensément, on irait aux étoiles Dans ma navette à voile pour voir un clair de terre
Si aujourd’hui le ciel devenait un brasier Je te ferais flamber des soufflés d’ailes d’anges à la liqueur de miel Et aux zestes d’orange
Et si demain matin tu cessais de m’aimer Je n’peux pas dire que j’en mourrais, non Faut rien exagérer Je crois seulement que j’aurais l’air D’un casino désert, d’une chaise à l’envers Oubliée sur une table Je crois que j’aurais l’air assez minable
Et pourtant là tout de suite Si je cessais de vivre En buvant dans tes yeux Je suis sûr que je ferais Un fantôme très heureux
Si demain matin tu cessais de m’aimer Je n’peux pas dire que j’en mourrais, non Faut rien exagérer Je crois seulement que j’aurais l’air D’un casino désert, d’une chaise à l’envers Oubliée sur une table Je crois que j’aurais l’air assez minable