Je fréquentais alors des hommes un peu bizarres Aussi légers que la cendre de leurs cigares Ils donnaient des soirées au château de Versailles Ce n'étaient que des châteaux de paille Et je perdais mon temps dans ce désert doré J'étais seule quand je t'ai rencontré Les autres s'enterraient, toi tu étais vivant Tu chantais comme chante un enfant Tu étais gai comme un italien Quand il sait qu'il aura de l'amour et du vin Et enfin pour la première fois Je me suis enfin sentie :
Femme, femme, une femme avec toi Femme, femme, une femme avec toi
Tu ressemblais un peu à cet air d'avant Où galopaient des chevaux tous blancs Ton visage était grave et ton sourire clair Je marchais tout droit vers ta lumière Aujourd'hui quoi qu'on fasse Nous faisons l'amour Près de toi le temps parait si court Parce que tu es un homme et que tu es gentil Et tu sais rendre belle nos vies Toi tu es gai comme un italien Quand il sait qu'il aura de l'amour et du vin C'est toujours comme la première fois Quand je suis enfin devenue :
Femme, femme, une femme avec toi Femme, oh ! femme, une femme avec toi Femme, femme, une femme avec toi.