J'entends les cris des murs qu'on tague sans pitié Les trains qui traînent sur les cités C'est la musique de la musique que j'entends Les bruits d'une vie à bout portant
Les cris de la ville au bout des doigts Paradis déchu où on prie comme on croit Les feux immobiles des filles de joie Où se jouent les enjeux d'un combat sans loi
C'est comme quand je crie Que je suis vivant C'est comme quand je crie Que je suis vivant
J'entends l'amour venir à moi sans collier Un soleil d'août en février Ici la vie c'est pour la vie, c'est ma vie Un cri sur croche comme un défi
Une vie qui s'envole sans retenue Qui joue à pile ou face tous ses lendemains Des jours qui se volent au temps perdu Pour faire du quotidien la fin des refrains
C'est comme quand je crie Que je suis vivant C'est comme quand je crie Que je suis vivant
C'est comme une envie De vivre au présent C'est comme une envie D'aller de l'avant
C'est comme quand je crie Que je suis vivant C'est comme quand je crie Une envie d'aller de l'avant
C'est comme une envie De vivre au présent C'est comme une envie De vivre au présent