Dans la fourrure, on les voit bien S'acoquiner avec les chiens Elles sont toujours en groupe, tiens, tiens ! Pourtant les chiennes ne les aiment point Pa da da di, les puces Pa da da da, les puces
Elles sont toujours de noir vêtues, Mystérieuses et méconnues Des yeux à faire frémir le jour Elles ont particulières amours Pa da da da, les puces Pa da da da, les puces
Elles aiment beaucoup s'amuser, Batifoler, peinturlurer, Rouge est leur couleur préférée Comme le vin de douze degrés Pa da da di, les puces Pa da da da, les puces
On les remarque quelquefois On les retrouve au même endroit Cherchant toujours la bonne affaire Un bout de peau, un coin de chair Pa da da di, les puces Pa da da da, les puces
Insitiables jusqu'au bout des dents Inimitables dans leurs accents De tendresses énamourées Partout, bien sûr, on les reconnaît Pa da da da, les puces Pa da da da, les puces
Elles se regardent sans broncher Sans doute pour s'intimider C'est alors qu'elles s'en vont sauter Sur les draps ou sur l'oreiller Pa da da di, les puces Pa da da da, les puces
La mine triste, au matin Elles vont se noyer dans leur bain Pour oublier qu'il n'est pas bien De préférer les chats aux chiens Pa da da da, les puces Pa da da da, les puces Pa da da da, les puces