Timbre oblitéré, Ma langue est restée Collée dessus. Dans de l'eau détache Ce 1ambeau qui cache Un baiser perdu. Le papier qui brûle Geste ridicule J'ai renversé Sur l'encre d'études Bleue des mers du sud Le cendrier. Pas de suites possibles Pour cette impossible Missive confuse. Ces sentiments vagues Marqués par la bague Du doigt qui t'accuse. Bague de fiançailles Posée sur les rails Coupée net en deux Par les roues des Wagonnets Qu'on pousse l'un vers l'autre Chargés remplis. Les wagonnets Qui nous éloignent l'un de l'autre Erreur du destin qui choisit. Les wagonnets Les wagonnets qu'on pousse Chargés remplis. Les wagonnets C'est l'aiguilleur qui tousse L'erreur du destin qui choisit. Par les roues des Wagonnets Les wagonnets qu'on pousse L'un vers l'autre Les wagonnets C'est l'aiguilleur qui tousse Et qui nous éloigne l'un de l'autre Les wagonnets. C'est la dernière fois Que j'dépense pour toi Cent vingt centimes. Dois-je y ajouter Le prix du papier ? D'la nicotine, Une cartouche entière Pour calmer mes nerfs Avant d't'écrire. Une cartouche qui s'fume, Une dans l'stylo-plume Pour qu'il transpire Mes sueurs profondes Dans mon cœur la sonde Pour qu'il diffuse Ces sentiments vagues Marqués par la bague Du doigt qui t'accuse Bague de fiançailles Posée sur les rails Coupée net en deux Par les roues des Wagonnets Qu'on pousse l'un vers l'autre Chargés remplis. Les wagonnets Qui nous éloignent l'un de l'autre Erreur du destin qui choisit. Les wagonnets Les wagonnets qu'on pousse Chargés remplis. Les wagonnets C'est l'aiguilleur qui tousse L'erreur du destin qui choisit
Compositor: Paroles et Musique: Michel Jonasz 1979