J'ai de la terre sur mes chaussures, De la boue collée. Du froid j'ai gardé les gerçures, Et la peau brûlée. Le vent m'a fait fermer les yeux. J'ai marché des lieues et des lieues Mais je n'ai rien trouvé. La route fut longue et dure Et me fit mal aux pieds. De la poussière sur ma figure S'était incrustée. Trébuchant sur les racines, M'écorchant les jambes aux épines, J'ai traversé Le pays de long en large. Ma peine fut une lourde charge A transporter. Une seule journée passée sans elle Est une souffrance. Et mon cœur pendu au bout d'une ficelle Se balance. Un seul instant sans nouvelles d'elle Me diminue, Car un seul instant passé sans elle Est un instant perdu. Et le tempo des criquets m'accompagne Vers mon village ma compagne. Un vol de tourterelles s'éloigne Et le tempo des criquets m'accompagne. Je suis sur le chemin du retour Et j'ai gambergé. Je lui dirai "Mon amour Viens près du verger." Le ciel m'a ouvert les yeux. J'ai marché des lieues et des lieues Mais je n'ai rien trouvé. Que de la pluie artificielle Et des champignons mortels Pour subsister. Comprendre fut une lourde tâche. Maintenant je sais mes attaches Sont à ses côtés. Une seule journée passée sans elle Est une souffrance. Et mon cœur pendu au bout d'une ficelle Se balance. Un seul instant sans nouvelles d'elle Me diminue, Car un seul instant passé sans elle Est un instant perdu. Une seule journée passée sans elle Est une souffrance. Et mon cœur pendu au bout d'une ficelle Se balance. Un seul instant sans nouvelles d'elle Me diminue, Car un seul instant passé sans elle Est un instant perdu. Et le tempo des criquets m'accompagne Vers mon village ma compagne. Un vol de tourterelles s'éloigne Et le tempo des criquets m'accompagne, Et le tempo des criquets m'accompagne...
Compositor: Paroles et Musique: Michel Jonasz 1983