Je n'me suis jamais trouvé beau. C'est un complexe qui n's'en va pas, Alors je m'en sors par un mot Quelque fois drôle, quelque fois pas. Pourtant, je sais ma préférence. Je connais celle qu'il me fallait Mais je n'ai pas tenté ma chance, Rien dit de ce qu'elle attendait. Ce soir-là, tu étais très blonde, Un feutre noir, un manteau long. On s'est entrevus une seconde. Tu dînais avec un garçon. Dans cette seconde, tu m'as souri. Je t'ai trouvée belle à mourir Mais nous n'avons rien pu nous dire. Peut-être ai-je d'ailleurs mal compris. C'ètait un restaurant d'hôtel, Les tables éclairées aux chandelles. Tu étais à dix pas de moi Mais c'est dans tout c'que je n'dis pas Que tu te reconnaîtras, Que tu te reconnaîtras, Et c'est dans tout c'que je n'ose pas, Que tu me reconnaîtras, Que tu me reconnaîtras. J'ai quitté la salle en premier. Je sais que tu m'as vu partir. J'aurais aimé me retourner Mais qu'aurais-je trouvé à te dire ? J'ai vu que l'homme prenait ta main. Je l'ai haï du fond du cœur. J'ai bien compris qu'il n'était rien, Sinon ton accompagnateur. C'était un restaurant de nuit, Les tables éclairées aux bougies. Tu étais à dix pas de moi Mais c'est dans tout c'que je n'dis pas Que tu te reconnaîtras, Que tu te reconnaîtras, Et c'est dans tout c'que je n'ose pas, Que tu me reconnaîtras, Que tu me reconnaîtras. Ce soir-là, tu étais très blonde, Un feutre noir, un manteau long. On s'est entrevus une seconde. Tu dînais avec un garçon. Dans cette seconde tu m'as souri. Je t'ai trouvée belle à mourir. Peut-être aurai-je, pour te le dire, Un prochain soir dans cette vie Mais c'est dans tout c'que je n'dis pas Que tu te reconnaîtras, Que tu te reconnaîtras, Et c'est dans tout c'que je n'ose pas, Quetu me reconnaîtras, Que tu me reconnaîtras.
Compositores: Jacques Abel Jules Revaud, Michel Charles Sardou (Michel Sardou) ECAD: Obra #25349954