On jouait aux indiens dans la plaine. On se connaissait à peine Que depuis quelques heures. J'étais la Parisienne Que, d'un sourire moqueur, On envoie aux fontaines Aller cueillir des fleurs. Sont venus au fil des semaines Les soirs où l'on se promène Dans les bois qui font peur. Sa main a pris la mienne Et, de gêne en douceur, Avec le peuple Cheyenne, Il est entré dans mon cœur. Ooh, Ricky marchait devant Et j'étais belle à ses côtés. Ooh, Ricky marchait devant. J'ai bien du mal à l'oublier. Sous les yeux des gens qui comprennent Tous les enfants qui s'aiment, Nous jouiions au bonheur. Je serai toujours la même. Tu seras toujours meilleur, Toi le roi, moi la reine, Allongés dans les fleurs. Puis il a fallu qu'on apprenne Ce qu'est avoir de la peine. Le train part de bonne heure Et, pendant qu'il m'emmène, Les yeux d'un indien qui pleure Avec le peuple Cheyenne Resteront dans mon cœur. Ooh, Ricky marchait devant Et j'étais belle à ses côtés. Ooh, Ricky marchait devant. J'ai bien du mal à l'oublier. Ooh, Ricky marchait devant Et j'étais belle à ses côtés. Ooh, Ricky marchait devant. J'ai bien du mal à l'oublier...