Mesdames et Messieurs, bienvenue dans le train de l'ennui Le train qui ne déraille jamais sur ses voies de fait.
Tout commence petit, déjà tout petit Petit à petit l'ennui grandit Mais attention, il ne faut pas confondre un embryon de sympathie Avec un manque d'appétit, Petit, petit, cet appétit de pie voleuse Et voilà, l'envie de vivre De vivre à sa guise Mais l'on se déguise, alors bientôt une humeur se glisse, On envie son voisin, on devient complice
Et déjà, l'air est vicié Toute méchanceté vient à point nommé Même moi, je tuerai pour une chaise Sur laquelle me hisser en divinité, que de vanité, de viles idées On n'hésite pas!
On égorge et on étripe On devient vraiment cynique C'est l'Hallali, oh la, l'as de pique Que l'on astique, le noir aspic, le noir aspic, le noir aspic...
Et lorsque la coupe est pleine, l'on se rend compte, enfin..., Qu'on est pas là pour se faire emmerder par l'état, par des tas, des tas, des tas de choses sans importance
Alors on danse Oui, on danse Tous en cadence On danse Allez, danse!