Comme aux beaux jours de nos vingt ans, (En souvenir de nos vingt ans) Par ce clair matin de printemps, (Par ce beau matin de ..) J'ai voulu revoir tout là-bas, L'auberge au milieu des lilas. On entendait sous les branches, (On entendait dans ..) Les oiseaux chanter dimanche Et ta chaste robe blanche, Paraissait guider mes pas. Tout avait l'air à sa place, Même ton nom dans la glace, Juste à la place où s'efface, Quoi qu'on fasse, Toute trace.. Et je croyais presqu'entendre Ta voix tendre murmurer "Viens plus près" J'étais ému comme autrefois Dans cette auberge au fond des bois, J'avais des larmes dans les yeux (J'avais des larmes pleins ..) Et je trouvais ça merveilleux. Durant toute la journée, Après tant et tant d'années, (Dans la chambre abandonnée) Dans ta chambre abandonnée, (Depuis tant et tant d'années) Je nous suis revus tous deux. Mais rien n'était à sa place; Je suis resté, tête basse, À me faire dans la glace Face à face La grimace... Enfin j'ai poussé la porte, Que m'importe N. I. NI C'est fini Pourtant quand descendit le soir Je suis allé tout seul m'asseoir (Je suis venu tout seul m'asseoir) Sur le banc de bois vermoulu Où tu ne revins jamais plus. Tu me paraissais plus belle, Plus charmante, plus cruelle Qu'aucune de toutes celles Pour qui mon cœur a battu. Et je rentrai, l'âme lasse, Chercher ton nom dans la glace (Tout avait l'air à sa place) Juste à la place où s'efface (Même ton nom sur la glace) Quoi qu'on fasse Toute trace.. Mais avec un pauvre rire (Puis avec un pauvre rire) J'ai cru lire: "Après tout, On' s'en fout."
Compositor: Paroles: Francis Carco. Musique: Jacques Larmanjat