Des amis qui s'en vont, d'autres qui se séparent, Je vous pose la question, faut-il encore y croire ? Des soleils qui s'éteignent, d'autres que l'on oublie. La mémoire qui saigne les larmes de la vie. Des silences qui durent, d'autres qui se déchirent Et encore je vous jure, j'ai pas connu le pire. des poètes qui meurent, d'autres qui naissent en vain Et tant de mots qui pleurent sur le bord du chemin. Il me reste l'horizon et dès que j'ai le temps je m'en vais le toucher. Je prends la mer, comme un voleur, Je prends la mer, même si j'ai peur. Je prends la mer, à l'abordage, Je prends la mer dans mes bagages. Des routes qui se croisent et d'autres que l'on perd. Comme une ombre chinoise en plein cœur du désert. Des étoiles qui brillent au dessus de nos têtes, Aux lumières des villes, sur toute la planète. Il me reste l'horizon et dès que j'ai le temps je m'en vais le toucher. Je prends la mer, comme un voleur, Je prends la mer, même si j'ai peur. Je prends la mer, à l'abordage, Je prends la mer dans mes bagages.
Compositor: Paroles: Bernard Di Domenico. Musique: Patrick Fiori 1987