Dans ton champ de bataille Inutile tout ce froid dans tes yeux C'est un exil un abri silencieux Tes manœuvres ne savent pas mentir Indocile tes soupirs outrageux Jettent des villes des îles entre nous deux Mais je m'accroche à tes lèvres, à tes rires Avant toi j'allais de désir En célibat mais sans rien retenir Avant toi j'étais une épave et une histoire à finir Dans ton champ de bataille Mon cœur comme un train qui déraille Se meurt de sombrer dans ton gouffre d'amour De crier j'ai le souffle trop court S'il faut que tu t'en ailles ailleurs Que tu fuies le bercail erreur Tu souffriras mon absence un jour Et tu f'ras des kilomètres pour me retrouver Si j'te touche par mes fourbes manies Si de ma bouche se consume ta vie C'est ton droit de ne plus me laisser de chances Tu fais mouche si je reste endormi Lorsque farouche tu me tues de mépris C'est moins lourd que porter l'indifférence Avant toi j'étais de silence Ou de fracas de jeux sans importance Avant j'étais plutôt le type à séduire à distance Dans ton champ de bataille Mon cœur comme un train qui déraille Se meurt de sombrer dans ton gouffre d'amour De crier j'ai le souffle trop court S'il faut que tu t'en ailles ailleurs Que tu fuies le bercail erreur Tu souffriras mon absence un jour Et tu fonceras à rebours Il y a des lunes j'entendais ton nom Rythmer mes insomnies Parmi les dunes où erraient mes démons A m'imposer des doutes Que ne s'avance ma route Dans ton champ de Dans ton champ de bataille Mon cœur comme un train qui déraille Se meurt de sombrer dans ton gouffre d'amour De crier j'ai le souffle trop court S'il faut que tu t'en ailles ailleurs Que tu fuies le bercail erreur Tu souffriras mon absence un jour Et pour moi tu feras demi-tour Dans ton champ de bataille Mon cœur comme un train qui déraille Se meurt de sombrer dans ton gouffre d'amour De crier j'ai le souffle trop court S'il faut que tu t'en ailles ailleurs Que tu fuies le bercail erreur Tu souffriras mon absence un jour Et pour moi tu feras demi-tour