Près d'un amas près d'un tas de pierres qu'ils appelaient église qu'ils couvraient de mystère ils se sont fait des murs ils se sont isolés rejetant même les murmures de la tristesse que moi j'ai tant cherchée on ne la voit pas dans leur regard aujourd'hui on ne la voit pas dans leurs habits celui qui veut la guerre ne la porte pas sur lui il la porte derrière comme la peur comme la mort comme la folie des hommes qui n'ont pas peur de tuer c'est ce qu'ils disaient quand ils m'ont éloigné quand je me suis trouvé seul entre le feu et sa lumière entre ma peur et ma colère je leur ai préféré ma peine s'il fallait qu'un jour on en vienne à faire comme eux ou que leurs dieux soient trop nombreux alors alors il n'y aurait rien de beau dans ce monde sauf la tristesse pour y répondre où ira toute la peine où vont les larmes essuyées qu'est-ce qu'elles deviennent je pars portant la mienne là où elle voudra me conduire je crois pouvoir la suivre je n'ai vu ni loup ni où s'endorment les misères je n'ai vu que des hommes qui criaient leurs prières alors méfie-toi alors