Il s'est posé hier il s'est envolé fier j'ai laissé parler la nuit je dois partir aussi de la poussière d'ivoire échappée tout autour te permettra de voir les dangers qui accourent cette chape imprégnée de tes larmes versées le jour où tu es né en voici le collier chacun de nous t'apporte une perle à toi de trouver la ficelle qui les unit va où ton coeur te conduit que tu reboives à notre puits vois, ce qu'on vient t'offrir comprends que rien jamais ne doit te retenir quand reviendras-tu quand j'aurai touché la lumière quand j'aurai vu jusqu'où résonne le cri des loups longtemps après qu'ils aient pleuré longtemps après qu'ils aient pleuré et qu'advient-il de ces soleils et de toutes ces lunes qui sont passées toutes ces lunes qu'ils ont appelées comme, comme s'il n'y avait rien de beau dans ce monde sauf la tristesse pour y répondre
où va toute la peine où vont les larmes essuyées qu'est-ce qu'elles deviennent je pars porter la mienne là où elle voudra me conduire je crois je crois pouvoir la suivre déjà elle s'est permis de m'laisser voir en attendant où elle se réfugie à la fin du jour elle se mêle aux chagrins qui courent aux alentours entre la rive et le rocher j'aurais pu vous montrer leurs pas mais chaque fois y'avait que moi où tout au bout de la falaise là où l'immensité l'apaise là où je n'peux plus avancer sans perdre pied
où va toute la peine où vont les larmes essuyées qu'est-ce qu'elles deviennent je pars porter la mienne là où elle voudra me conduire je crois pouvoir la suivre
il est revenu hier il s'est étendu fier il ramène avec lui une étreinte assouvie par nos mains réunies
je n'ai vu ni loup ni où s'endorment les misères je n'ai vu que des hommes qui criaient leurs prières près d'un amas près d'un tas de pierres qu'ils appelaient église qu'ils couvraient de mystère