Le bonheur quotidien, Vraiment, ne me dit rien. La vertu n'est que faiblesse Qui voit sa fin dans le ciel. Je préfère la promesse Des paradis artificiels. Je sais qu'à la porte d'un bar Où j'aurai bu jusqu'à l'extrême, On ramassera quelque part Mon corps brûlé sur un brancard. Je bois quand même... Que sous la drogue lentement, D'extase en extase suprême, Je m'approche implacablement Du sombre asile des déments. J'en prends quand même... Je sais qu'en la femme fatale, Dans les bras d'un amant trop blême, S'infiltrera l'horrible mal Dont on crève au lit d'hôpital. J'aime quand même... Mes sens inapaisés, Cherchant pour se griser L'aventure des nuits louches, Apportez-moi du nouveau. Le désir crispe ma bouche. La volupté brûle ma peau. Je sais qu'à la porte d'un bar Où j'aurai bu jusqu'à l'extrême, On ramassera quelque part Mon corps brûlé sur un brancard. Je bois quand même... Que sous la drogue lentement, D'extase en extase suprême, Je m'approche implacablement Du sombre asile des déments. J'en prends quand même... Je sais qu'en la femme fatale, Dans les bras d'un amant trop blême, S'infiltrera l'horrible mal Dont on crève au lit d'hôpital. J'aime quand même...
Compositores: Paroles: J. Mario, L. Poterat. Musique: J. Wiener 1936