Voici exactement voici messieurs mesdames Comment l'amour creva mon horizon sans joie Elle s'appelait Blanche et c'était une flamme Mais oserai-je un jour chanter ce refrain-là En entrant dans le lit je l'ai sentie nerveuse Sur le drap de couleur sa chair devint rosée Sa peau me criait vient et sa bouche fiévreuse Murmurait pas encore refusant mes baisers Blanche oh ma Blanche Sauvage au rouge cœur La courbe de tes hanches Je m'en souviens par cœur Blanche était un volcan c'était plus qu'une flamme Un brasier que nul homme n'avait pu allumer Moi j'ignorais ses dons je ne sais rien des femmes Et je n'ai su qu'après que j'étais le premier Que ma plume aille droit s'il faut que je l'écrive Tandis que ses seins ronds échappaient à mes mains Que ses cuisses fuyaient comme deux truites vives Moi fou déconcerté je n'y comprenais rien Blanche oh ma Blanche Ton regard suppliant D'animal pris au piège Je le revois souvent Je me suis fait pêcheur pour attraper ces truites Je me suis fait sculpteur pour mouler ses seins blancs J'ai dû lutter des heures avec cette petite Furie qui aiguisait sur moi ses jeunes dents J'ai chevauché ainsi ma plus belle pouliche Alors que je traînais mon ennui dans Paris Je cherche en vain depuis cette orchidée de riche Qui dans ma pauvre chambre un beau soir a fleuri Blanche oh ma Blanche Sauvage au rouge cœur Le piment de tes lèvres Est resté en mon cœur
Composição: Paroles et Musique: Pierre Perret 1966