Ah le joli con qu'elle avait Monique la belle fermière C'était un aguichant œillet Qui nous servait de boutonnière Il était joliment coiffé De brunes et soyeuses bouclettes Que l'on pouvait ébouriffer Pendant qu'elle trayais le Roussette Ah le jolie con qu'elle avait Monique la belle fermière Toutes les pines se levaient Tendues vers sa robe légère Par le désir tout excité Le bouton saillant de sa croupe Baignant dans la lubricité Se trempait comme un bol de soupe. Ah le jolie con qu'elle avait Tapis sous sa noire pelisse Chaque nouvel amant pouvait Explorer le fond de l'abysse Mais des qu'il entrait dans le sillon Le laboureur faisait naufrage Les couilles noyées dans le bouillon Comme deux truffes dans le potage. A le jolie con qu'elle avait Gonflé comme une voile Grec Avec ça plus rose et plus frais Que l'intérieur du pastèque Il était si doux a lécher Ruisselant de plaisir j'ajoute Que su été un gros péché Que dans laissé perdre une goûte ! Ah le jolie con qu'elle avait Monique la belle fermière Les nonnes du couvent savait Comment l'été il désaltère Lorsque la belle à croupetons Offrait sa motte de sybarite Elle inondait jusqu'au menton Leur langue qui servait de bite Ah le jolie con qu'elle avait Certes elle n'en étais pas avare Quant un moribond l'appelait Narguant la mort à son chevet Elle la collait comme un défis La bouche édentée de l'ancêtre A son abricot en folie Et le papy était guéri. Ah le jolie con qu'elle avait Monique la belle fermière Les connaisseurs le lui disait Et cet hommage était sincère C'est malheureux que dans le pays Hormis le curé centenaire Il n'y ai eu que son mari Qui ne s'en soit jamais servi !
Composição: Paroles et Musique: Pierre Perret "Casino de paris"