Allongé sur mon sampan, je vois le temps s'enfuir mais l'avenir me réserve encore de nombreux moments de plaisir sur mon bateau millénaire qui descend la rivière aux souvenirs je dis bonjour au bouddha qui veille sur les rizières Et si des hommes, j'étais le dernier je sais qu'un beau jour, je devrais rendre les clés en attendant ce jour, pourquoi me presser dans la nuit étoilée, j'entends le fleuve couler Allongé sur mon sampan, j'ai vu mourir des rois et des empires ni l'or, ni l'amour des femmes n'ont su me retenir j'ai vu des villes englouties, des armées endormies dans la poussière Oh je connais des secrets que je ne peux vous dire Et si des hommes, j'étais le dernier je sais qu'un beau jour, je devrais rendre les clés en attendant ce jour, pourquoi me presser dans la nuit étoilée, j'entends le fleuve couler Allongé sur mon sampan, je peux me souvenir, j'étais vizir chercheur d'or, esclave, seigneur, mais tout ça va finir Et si des hommes, j'étais le dernier je sais qu'un beau jour, je devrais rendre les clés en attendant ce jour, pourquoi me presser dans la nuit étoilée, j'entends le fleuve couler Allongé sur mon sampan, je vois la mer venir
Composição: Paroles: Alain Chennevière, Ahmed Mouici, Pascal Periz, Bertrand Pierre. Musique: G. Peram