Enfants de la lune, on vient d'là où y a trop d'brume.. Nos rêves se brisent ...là où la route est floue On grandit à contre coeur, là où on s'nourrit de rancune Bienvenue....là où l'espoir s'consume
J'viens d'là où les cafards ont des buildings Là où Otis pousse ma mère à faire du body building Là où les petits n'vont plus en classe, passent leur temps à rouler Et avance avec un joint de culasse La routine comme seul passe-temps Là où les flics te passent les menottes à chaque fois qu'tu tue l'temps Là où on s'sert la ceinture pour être bien sapé Là où on préfére être ze pequeno que buscapé Là où les ronaldihno s'blessent avant d'être pro Là où la colo s'appelle mandat de dépot Là où l'alcool sert à s'noyer Là où on croit que l'amour n'est qu'un mouvement de poignet Là où la guigne t'fais la bise en t'faisant les poches Là où pour s'enterrer nos dualités servent de pioches Chez nous le sourire est mal agrippé à nos lèvres Et nos virées en motos s'transforment en cortège funêbre
Sueurs froides, c'est parce que les gens ont changé qu'on s'parle plus Qu'on communique avec tant de choses sauf avec la bouche Le disque, la seule langue en quoi j'pourrais vous parler Sans vice, pin up, bien sûr sans pourparlé On est la couche, qui sépare la maigreur de l'obésité Car on est entre Zola, et on sait pas ce qu'on veut Etre un vaillant ici ou de l'autre côté Les titulaires de la bétise sont mis en doute
[Refrain] x2 : Tu sais, ici les jeunes tombent en même temps que la nuit Si nos histoires t'ennuient, tant pis On fait que dire ce qu'on vit Tu crois savoir comment c'est dur ici Si tu savais vraiment ignorant ce qu'on vit L'amour nous course, sans prendre de caddie Si tu savais vraiment ignorant, le temps nous fuit
J'ai pourtant crié tout haut, ce que certains pensaient tout bas Tu sais, dure est la vision de voir comme un oiseau d'en bas Dur d'planer sans l'effet dl'herbe et l'shit Tout comme mes gars amateurs d'grosses caisses et de parties de chatte Malgrés mes défauts, j'reste celui qui défie les défauts de la vie J'te parle du système et de ceux qui l'ennuie J'te parle des maillons faibles qui haussent le ton Avance avec le temps comme ces feuilles mortes où se dirige le vent J'remercie le bon Dieu d'être encore vivant Malgrés des coups d'passé chers qui allaient me coûter la vie médisant J'suis de ceux, qui dérèglent le systeme H-24 Qui hachent les mots d'la politesse qui recrache et qui remplatre De cette génération décidemment non clean Fan de fight club je mise seulement quand les billets s'alignent Au fait j'souligne l'amertume que j'ai quand j'vois mes parents Car s'sont les seuls devant lesquels j'm'aligne Ecoute, j'vais pas m'confesser, car tu pourrais pas m'répondre Autour de moi t'es juste la seule fréquence qui peut capter mes ondes Veille sur mes gars, en attendant qu'je sorte Ces mêmes Ruff Riders pilote d'R6 et RS4 Car j'supporte plus...l'envers du décor Celle qui ressemble à ce bruit en fond qui m'stresse à cause du savon La vie un coup d'sabre, où on sent pas l'mal, on le subit Et moi devant ma fenêtre j'me tais et je t'apprécies
Refrain x2
La plume écrit moi j'percute le temps après C'est un goût amer mes vers pas vrai c'est flou comme la brume La brune, lâche moi les burnes, j'l'ai à l'envers les tunes Améliore rien car je suis lésé Laissé à l'abandon par le courage Mais j'suis un homme il faut que je me relève sans baton, sans hameçon Sans penser qu'autrui à la rage Donc passons, les ilotages sont plus sujets premiers Donc pensons, au monde qu'on va laisser aux bambins "Tigo"; la chance veut pas lacher d'sourire Rien d'nous broute depuis l'époque de la petite souris Ici quand les dents tombent c'est que tu es conscient qui faut en avoir bon sous le lit Ma mère combat mes flammes avec ces larmes Mon fils avec l'urine car c'est le seul mec qui m'pisse dessus Car c'est le seul mec qui prend le dessus Le seul qui me calme bonsoir la jeunesse de France
J'ai la parole lourde et simple malheur dans la bouche, la triste réalité j'ai là ce qui te touches, la mélodie du drame, le chant d'l'époque d'la connerie humaine Ces blocs je cane
Comme nos mères qui ne font que mouiller leurs pommettes car la lettre, veux du bled "des blometre" Faut que j'collecte 8 millimètres qui me mènent à mon maitre Le seul à pouvoir soigner ce mal être qu'on se relèvent colègue Qu'on lèguent à nos fils la vision d'un homme honnête Qu'il n'est pas à le voir du haut d'une fenêtre Se mettre, à semer des roses, au lieu de chrysanthèmes Car sous les larmes, l'espoir est une flamme qui peut s'éteindre