Il faut rester dans ces rues animées A l'heure où les vents se taisent Sans ce quartier mal-aimé Il faut la voir chasser l'obscurité Dans la foule au pied des murs Danser pour oublier Plus on est près d'elle, on est loin Loin de nos nuages Nos si raisonnables destins Suffit d'un rien, un geste de ses reins Et s'arrête la raison qui nous tient Commence alors une autre nuit sans fin Son corps de feu se cambre et danse Jusqu'au petit matin Au son des guitares et des tambourins Et des pieds frappant le sol Et des mains frappant les mains Et pour tous ces naufragés quotidiens Elle est comme une bouffée d'air Un phare, un lien, une lumière, un refrain Dans nos vies lisses aux paradis lointains Un peu d'amour sans blessure Une aventure, un peu de magie qui revient Obia....un mirage Obia....sans cage Avec les oiseaux, tu voyages On ne sait pas d'où elle vient où elle va Fille des mers des Antilles Ou du soleil catalan On ne sait jamais pour qui son cœur bat Pour qui le soir ses yeux se maquillent Et brûlent si souvent Et pour ces naufragés du soir Elle est comme une bouffée d'air Un phare, un lien, une lumière, un espoir Dans nos villes, aux plaisirs incertains Un peu d'amour sans blessure Une aventure, un peu de magie qui revient Obia....un mirage Obia....sans cage Avec les oiseaux, tu voyages Obia....un mirage Obia....sans cage, sans cage Obia féline sirène Danse la joie, la peine En rebelle soumise Elle remet sa chemise Et disparaît soudain Obia....un mirage, sans cage Obia....sans cage, un mirage, un mirage Obia.... Avec les oiseaux, tu voyages Obia