Les cloches de Lisbonne Au matin, quand c'est dimanche Se souviennent encore En voyant les voiles blanches Qu'elles sonnaient autrefois Quand un marin du Roi Quittait la rade immense Et que, les larmes aux yeux, Il entendait l'adieu Des cloches de Lisbonne
Les barques dans le port Font des rĂȘves de caravelles Un jeune matelot Les yeux clos Sourit aux anges Il voit le drapeau d'or Des vieux conquistadors Le frĂŽler de son aile La grande voile frissonne Et c'est pour lui que sonnent Les cloches de Lisbonne