J'ai changé de pays, Soudain. J'ai de nouveaux amis. Bien. Mon piano rigole Et fait des gammes. Ils croient que je suis folle : C'est triste, tu vois. Et j'ai des clowns Pour m'amuser, Des amours faciles Pour exister, Et des gens habiles Pour m'épauler... Dans les grandes villes, Rien n'a changé. Mais à quoi ça me sert, si toute ma vie N'est qu'une étrange comédie. A qui donner l'onde d'un regard Si tout s'appuie sur le hasard. J'appelle un amour qui balance bien : L'amour que je cherche en vain... C'est le tien, Et c'est le mien. Et pour que j'aie un sourire Sans limites On me donne d'étranges Médecines Qui vont du jus d'orange A la cocaïne. Dans les grandes villes, Rien n'a changé. Mais à quoi ça me sert, si toute ma vie N'est qu'une pauvre comédie. A qui donner l'onde d'un regard Si tout s'appuie sur le hasard. J'appelle un amour qui balance bien : L'amour que je cherche en vain... C'est le tien, Et c'est le mien. C'est le tien, Et c'est le mien. Je change de morale Quand je suis toute seule chez moi. J'peux pas louer un papa, j'peux pas louer une maman Mais je sais aussi être immorale Quand j'ai les yeux du hasard. C'est facile oh oui. Mais à quoi ça me sert, si toute ma vie N'est qu'une pauvre comédie. A qui donner l'onde d'un regard Si tout s'appuie sur le hasard. J'appelle un amour qui balance bien : L'amour que je cherche en vain... C'est le tien, Et c'est le mien. Je n'aime que toi, Je t'aime, je t'aime, Et je t'aimerai toute ma vie.