Je me confie à ma plume je laisse tomber le voile Ce soir face à la lune sertie d’un bouquet d’étoiles Mes songes s’évadent refont le monde et sa morale Parti en croisade, je ferme les yeux quand je vais mal Là, je m’interroge j’flirte avec avec mes questions Et me heurte à des points d’interrogation, T’sais je me demande ce qui m’entoure Pourquoi ces rêves quand je dors Je me demande ce qu’est l’amour Ce qu’est la vie et la mort Mon cœur, mon corps Soit je pleure ou je ris Si petit dans ce décor Quand l’univers est infini Sur la terre ferme nos pots recouvert de miel Nos épidermes ont les couleurs de l'arc en ciel Messieurs-dames, nos différences sont que physiques Munis de 5 sens à la fois tous identiques Mais uniques nous sommes similaires mais… Pas tous égaux, faits de vanité de qualités et de défauts t'sais... Pour quelle raison certains devraient se taire Car l'être humain est imparfait Je dis qu'ce monde est à refaire On s'égare on se perd ou on s'extermine Dur de bâtir un avenir sur un champs de mines Pourquoi l'homme aime les guerres Le vacarme des bombes Du plomb dans de la chair ou l'on fait fleurir des tombes On succombe, on vit, on nous emprisonne On apprend à dire merci à ce qui nous empoisonne On nous saucissonne ce qui nous rend peureux On nous conditionne à faire semblant d'être heureux Même si on nous cartonne on tendra l'autre joue On encaisse on pardonne mais on s'habitue c'est tout Pourquoi tout est si terne, si rageant Ceux qui nous bernent nous gouvernent pour l'argent Et une poignée d'hommes dirigent le monde c'en est insupportable Et nous nous nous battons pour quelques miettes tombées de leur table Course à la richesse, course à l'armement On sourit par politesse à ces vilains garnements Ils ont fouillé les sous-sols, remplis des cercueils Et espèrent faire de l'Irak une terre d'accueil Pourquoi l'argent dirige le monde et fait tourner des têtes Érige des bombes et fais tomber des têtes Pourquoi je vis si bien dans un cocon Pourquoi je me plains alors que j'ai grandi dans du coton Comparé à certains, je vis dans des paillettes Enfants d'Afrique ou d'ailleurs élevés au bruit des mitraillettes Je ne suis rien devant vous c'est fou comme j'ai honte Et j'ose me plaindre devant cette soi-disant vie que j'affronte Répondez-moi Répondez Répondez-moi Je suis paumé Tant d'questions sans réponses que le temps viendra gommer Ma douleur est profonde j'en suis écœuré Je ris de peur d'avoir à pleurer Pourquoi l'amour me fait vibrer Mais me fait si peur J'ai tant d'mal à me livrer, à laisser battre mon cœur Et cœurs de pierre, fleurs du ciment On se terre on s'enterre sans exprimer nos sentiments On préfère se taire Que dire c'qui nous tracasse On se cache derrière une jolie carapace J'ai beau être si fort devant la vie et ses drames Et si faible devant une femme et ses charmes Pourquoi je suis victime du temps De son emprise, de ces années qui défilent Et qui me terrorisent Je vois vieillir ma mère, sa peau se rider J'ai si peur de la Mort, de voir les anges me guider Pourquoi ai-je peur de Dieu ? Pourquoi je m'égare ? Si je doute c'est que je n'ai pas assez d'amour à son égard Pourtant je le redoute suis-je anormal Mais pourquoi je l'implore uniquement quand je vais mal ? Et devant le Très-Haut seules finiront nos âmes Tous partis d'une goutte d'eau qui finira dans les flammes L'homme et la femme, l'arbre et sa sève Le malin et ses charmes, ses drame qui nous achèvent Comme tu es Ève, je suis Adam Une pomme sur les lèvres, on a croqué à pleines dents Était-ce un rêve quand on m'a parlé d'aider son prochain Mais c'est marche-ou-crève, on préfère nourrir son chien Ici-bas, triste constat, je n'sais même pas pourquoi je me bats Répondez-moi Répondez Répondez-moi Je suis paumé Tant d'questions sans réponses que le temps viendra gommer
Je me confie à ma plume je laisse tomber le voile Ce soir face à la lune sertie d’un bouquet d’étoiles Mes songes s’évadent refont le monde et sa morale Parti en croisade, je ferme les yeux quand je vais mal Là, je m’interroge j’flirte avec avec mes questions Et me heurte à des points d’interrogation…