L'académie de la mort en pleine action Sème sous ses pas abandon et confusion Car il n'y a point d'idéal pour un monde de chair S'enlisant dans l'immondice de ses fantasmes pervers
L'enseignement d'un triste sort...
La mémoire passive contemple et oublie Ce qui devant l'illusion de l'illimité la lie A cette porte qui en fracas constamment se referme Emprisonnant derrière elle les âmes arrivées à terme
L'enseignement d'un triste sort Sur une race de porcs D'un monde qui n'aura bientôt plus qu'à nier Ses erreurs passées pour les justifier
Car puisque, nous le savons à présent, rien n'existe Les fleurs sont lancées aux pessimistes Qui sans scrupules les mâcheront Et les digèreront
Aucun échange ne doit passer Enter les cadets et les aînés Non!
"Puisque notre but n'est point l'amont mais l'aval Régressons jusque dans notre coït anal Ou gaiement nous trouverons refuge Et la douce mort par le même subterfuge Etouffant sous nos heureuses déjections De ce festin dont nous nous régalerons Incarnant à ce moment à merveille L'auto-suffisance et l'absence d'éveil"
L'erreur est humaine Mais l'humain n'est-il pas l'erreur De son dieu créateur? Ainsi débute le cycle de haine
Le faible serait donc exempt de responsabilité Ou ne serait-il que l'aberration D'une linguistique aliénante par sa déraison Elle-même agonisant sous l'absence de preuve de sa fiabilité
Mais le dieu créateur peut-il être Si nous savons qu'un enfant pourrait naître Si un père lui-même créateur Engendre sa propre descendance mineure?
Faisant face à l'hérésie Non pas dans la signification biblique de la fantaisie Mais dans son sens le plus humain Celui qui dit que la chute n'est pour demain Mais pour hier et que depuis des siècles déjà Le demain était le hier sans vice-versa Et que ce vice justement Depuis toujours les engendre honteusement