Depuis qu't'étais partie Je m'habillais d'ennui Pour aller pleurer ma bière dans un rade Je rentrais tout l'temps seul Un peu après minuit Sans jamais soulager mes gonades Comme un collier sans chien, Je m'sentais inutile Dur de calmer un coeur SDF Des torrents de remords Venaient mouiller mes cils Dans c't'état on cherche pas d'rimes en “f" Mais aujourd'hui les choses ont changé En écoutant le son de son corps, quel pied !
Adieu, à présent, à jamais, pour toujours À la vie, à la mort, à la vie, à la mort, Et au compte à rebours
Comme un doigt et son ongle, on était si soudés Qu'on incarnait luxe, calme et volupté Collés comme des aimants, Les amants s'sont aimés Mais l'amour a des pôles opposés Toi et moi, tous les deux, nous ne faisions qu'un Comment ne pas être mégalo Et si dans mes yeux se reflétaient les tiens Les miens dans les tiens semblaient beaux Mais aujourd'hui les choses ont changé En écoutant le son de son corps, quel pied !
Adieu, à présent, à jamais, pour toujours À la vie, à la mort, à la vie, à la mort, Et au compte à rebours
J'ai bien failli perdre la tête et la raison Finalement, j'ai perdu ma casquette Et elle s'est envolée avec mes illusions Pour me rev'nir d'une main fluette Je n'sais plus qui, de ma main ou bien de la sienne Caressa l'espoir d'un rendez-vous Mais me voilà planté au milieu d'un Eden Enfin moi, je devrais dire : "nous" Car pour mes gonades tout a changé En écoutant le son de son corps, quel pied !
Adieu, à présent, à jamais, pour toujours À la vie, à la mort, à la vie, à la mort, Et au compte à rebours
Adieu, à présent, à jamais, pour toujours À la vie, à la mort, à la vie, à la mort, Et au compte à rebours