Pour presque rien, une peccadille Ils m'ont arraché mon amant Pour le placer derrière des grilles Ou il est depuis bien longtemps Comme s'il avait commis un crime Comme un bandit de grand chemin Ils ont jugé, à quoi ça rime Que vingt ans lui feraient du bien Que vingt ans lui feraient du bien
C'était un peintre formidable Plein de talent, de qualités Et qui voulant m'être agréable Fabriqua quelques faux billets Des billets de cent, des billets de mille Si vous saviez comme c'était beau Il étais devenu si habile Qu'à côté les vrais semblaient faux Qu'à côté les vrais semblaient faux Pourtant il n'a pas eu de chance Il n'en étais qu'à huit millions Lorsqu'un jour la Banque de France A eu vent des contrefaçons Comme le ministre des Finances N'acceptait pas l'association Ils ont brisé la concurrence En jetant mon homme en prison En jetant mon homme en prison
Des agents vinrent et raflèrent Ses chefs-d'oeuvre pour les détruire Et méchamment me refusèrent Un petit million en souvenir Ceci prouve qu'à notre époque Y'a pas de justice et c'est navrant De voir que les plus grands se moquent Du destin du petit artisan Du destin du petit artisan
Compositores: Charles Aznaourian (SUISA), Florence VeranEditor: Raoul Breton Editions Sa (SACEM)ECAD verificado obra #10087202 em 07/Abr/2024 com dados da UBEM