La ville est triste quand il neige, La ville est triste quand il pleut, La ville est comme un grand manège Dont chaque tour nous vieillit un peu. Quand les beaux jours seront là, Pour la saison prochaine, Ohé ohé pour trois mois, Vous viendrez vivre avec moi, Au grand air, loin des frimas. Vers des rives lointaines, Nous partirons vous et moi, Quand les beaux jours seront là. N'avoir qu'une maison blanche Pour abriter notre amour, Vivre un éternel dimanche Sur un petit bateau qui penche. N'est-c' pas le meilleur séjour, N'est-c' pas notre revanche, Ohé ohé, ces trois mois, Quand les beaux jours seront là ? Vivre tout nu sur une plage Ou rien qu'avec un p'tit cal'çon, Faire des tas de parties d'nage Avec des tas d'joyeux garçons. On rapporte avec ses bagages Des souvenirs dans un album Et des milliers de coquillages Et de petit's fleurs qui embaum'nt. Quand les beaux jours seront finis, On retourne à la ville. Ohé ohé, c'est l'ennui, Quand les beaux jours sont finis. On regrett' les doux pays Où l'on vivait tranquille, Le bon soleil du midi, Quand les beaux jours sont finis, La petite maison blanche Où s'abritait notre amour Et les éternels dimanches Sur le petit bateau qui penche Mais quand l'printemps reviendra Pour prendre sa revanche, Nous partirons vous et moi, Quand les beaux jours seront là.
Compositores: Charles Louis Augustin Georges Trenet, Pierre Eugene Guillermin ECAD: Obra #7730551 Fonograma #15373563