Tous les soirs sans fin, je trainais sur ma vespa. Dans mon gilet de satin, câetait la dolce vita. Je cherchais lâaventure jusquâau petit matin. Je me prenais pour Ben-Ur en conduisant dâune main.
Mais je tâai rencontree, et puis tout a change.
Le piege etait facile, tu es tombee dans mes bras. On se promenait en ville, câetait la dolce vita. Et cette facon que tu avais de te serrer contre le revers de mon smoking blanc casse. Ne pouvait pas me blaser, meme dans lâobscurite. Je te revois encore.
Elsa, Elsa, je ne tâoublie pas. Elsa.
Pourquoi es-tu partie? Je nâai rien compris.
Jâai longtemps cherche, la nuit a te remplacer, et pour quelques heures parfois câetait la dolce vita. Mais cette facon que tu avais de te serrer contre le revers de mon smoking blanc casse Je ne lâai jamais retrouvee. Le soleil decline sur ma memoire en ruine.
Tous les soirs sans fin, je traine un vieux d?sarroi, dans mon gilet de chagrin, loin de la dolce vita. Et cette facon que tu avais de te serrer contre le revers de mon smoking blanc casse, je voudrais lâoublier. Mais dans mes reves casses, je te revois encore.