Je te rends ton sac et tes larmes de crocodile, Odile. J'ai vidé le mien et me sens beaucoup bien. Je reprends mon arc et mes livres de Buff Alo Bill, J'arrete de jouer a tes jeux de crétin.
J'ai mis mon blazer et mes chaussures de ville, Odile. Il n'y a dans mes poches que mes mains. Je suis reparti pour une nouvelle vie civile, Demain je ne serai plus des tiens.
T'es difficile, tellement difficile, Odîle, C'est difficile, tellement difficile.
Je te rends les clés de ton automobile, Odile. Je te laisse mon vélo et mes patins. Tu vivras surement beaucoup d'autres idylles, Odile. Et de moi tu ne garderas jamais rien.
Comme Robinson je repars dans mon île, Odile. Tes coups de téléphone n'y pourront rien. Je m'envelopperai dans la fierté de mon exil, Et tu n'y pourras plus jamais rien.
Je te rends ton sac et tes larmes de crocodile, Odile. J'ai vidé le mien et me sens beaucoup bien. Je suis reparti pour une nouvelle vie civile, Demain je ne serai plus des tiens.