Quand les vents se déchirent sur les angles des toits Des rues que je traverse à peine Quand les journées s'étirent et n'en finissent pas Je m'ennuie de chez moi Quand je sens que l'automne se consume là-bas Quand je sais que le feu dévore Les berges de Garonne où les arbres flamboient Je m'ennuie de chez moi De ce bout de terrain qui a brûlé ma mémoire Ce petit point sur le grand canevas Qu'un grand-père italien a choisi par hasard Y a longtemps déjà Y a longtemps déjà Quand le mot tambourin de chantait que pour moi Quand je me cachais pour l'entendre La cabane du jardin, la clef du cadenas Y a longtemps déjà Lorsque j'y pense trop Lorsque mes yeux se froissent Puisque je sais qu'il existe sans moi Je mets mon cœur en haut des pilotis de glace Je continue comme ça Je continue comme ça Lorsque j'y pense trop Lorsque mes yeux se froissent Puisque je sais qu'il existe sans moi Je mets mon cœur en haut des pilotis de glace Je continue comme ça Quand je m'ennuie de chez moi
Composição: Paroles et Musique: Francis Cabrel 1981 "Carte postale"