Lisa nos barques en papier Dans le grand bassin bleu Tes premiers pinceaux de noir pour les yeux Tu disais souvent "on vivra ailleurs" Je courais me cacher Quand je voulais que tu pleures Quelques hommes jouent encore Comme des enfants cruels Ce soir Odessa s'endort sous le ciel Lisa c'est partout les mêmes Les fumées des avions T'es juste du mauvais côté de l'horizon Les seuls trains qui partent Sont des trains de banlieue T'as beau tendre tes mains Y a tout ce vide au milieu Et tes chansons retombent Aux pianos des hôtels Pendant qu'Odessa s'endort sous le ciel Il me reste le nom que tu portes J'imagine le son de ta voix Un beau jour c'est certain tu t'envoleras Lisa des soldats surveillent Les camions de courrier Tes mots en reviennent tout déshabillés... Quelques hommes jouent encore Comme des enfants cruels Sans doute Odessa s'endort sous le ciel Il me reste le nom que tu portes J'imagine le son de ta voix Un beau jour c'est certain tu t'envoleras Lisa, accrochée aux ailes Des oiseaux dissidents
Composição: Paroles et Musique: Francis Cabrel 1985 "Photos de voyages"