Tu es toujours la même Tu as toujours dans les yeux Un peu de nos folies anciennes Quelques braises d'un ancien feu Et même si ce feu est mort Quelque chose y brûle encore Tu es toujours la même À croire que le temps s'éternise Tu es toujours mon plus beau poème Celui que je ne veux pas qu'on lise Et même si ces mots sont morts Quelque chose y brûle encore C'est peut-être Que ma tête dort encore Au milieu de tes bras C'est sans doute Que ma route passe Juste à côté de toi La prêtresse gitane l'avait dit Rien n'est jamais fini Elle voit mes rêves avec tes rêves autour T'es la même toujours La même toujours Même les autres se souviennent Cette vie qu'on vivait tout droit Il suffit qu'ils en parlent à peine J'ai des gouttes de pluie sur les bras Cet orage est passé si fort Que les éclairs brillent encore Au fond des ruelles secrètes Les pierres ont gardé nos murmures Entre les mendiants qui regrettent Et les chiens qui rasent les murs Chaque fois qu'un mot s'évapore Il en revient d'autres plus forts C'est peut-être Que ma tête dort encore Au milieu de tes bras C'est sans doute Que ma route passe Juste à côté de toi La prêtresse gitane l'avait dit Rien n'est jamais fini Elle voit mes rêves avec tes rêves autour T'es la même toujours La même toujours C'est peut-être Que ma tête dort encore Au milieu de tes bras C'est sans doute Que ma route passe Juste à côté de toi La prêtresse gitane l'avait dit Rien n'est jamais fini Elle voit mes rêves avec tes rêves autour T'es la même toujours La même toujours La prêtresse gitane
Composição: Paroles et Musique: Francis Cabrel 1981 "Carte postale"