Depuis longtemps elle l'avait dans la peau C'est pourquoi sur le Sébasto Le long des murs le soir elle rampait En disant il faut que je l'ai Un soir qu'il sortait de l'atelier Elle aborda l'ouvrier. Elle lui dit : j'voudrais t'aimer T'as de belles mirettes, tu m'plais L'ouvrier sourit, et dit : je sais Qu'on t'appelle la vipère du trottoir Je sais, combien tu fascines avec tes yeux noirs Oh oui ! je veux vivre désormais près de toi Pourvu que tu ne sois rien qu'à moi De tous, c'est toi seul que je préfère maintenant Dit-elle, tout en lui mordant les lèvres jusqu'au sang C'est toi, oui toi seul, qu'elle aimerait follement La vipère ! Et mordu par le venin du mal Il succomba c'était fatal Il quitta l'atelier lâchement, Ses amis, sa vieille maman Dans les bouges maintenant il joue Avec des filles des voyous Et quand elle vient lui donner Son argent et son baiser Alors elle dit : Chéri c'est moi Qu'on appelle la vipère du trottoir Pour toi, je vends mes baisers Mon corps, chaque soir Tu sais que mon cœur t'appartient tout Mon costaud Je t'aime car pour moi t'es le plus beau Veux-tu que je vole pour te plaire Je le ferai Je sens que si tu me le commandes Je tuerai Chéri elle sera ton esclave désormais La vipère ! {accordéon} V'là huit jours que la vipère a fuit Et maintenant toutes les nuits Pour la revoir il la cherche partout Près à lui faire un mauvais coup Lorsqu'un soir il l'a voit et soudain Il lui barre le chemin Tu vas revenir ou sinon... Elle lui répondit : non Alors tout surpris il dit : je sais Le pouvoir de la vipère du trottoir Un autre s'est laissé prendre au miroir De tes yeux noirs Pour toi il a quitté le travail, les parents Demain c'est le bagne qui l'attend Prenant la vipère doucement dans ses bras Il dit : chérie tu ne recommenceras pas Alors sans pitié froidement il étrangla La vipère !
Composição: Paroles: Rodor. Musique: Vincent Scotto 1922
autres interprètes: Georgette Plana (1956)