Repose ton âme, ô voyageur en exil, Quand tout change en toi, ton élan est le même. Laisse ton cœur aux gardiens de la ville, Qu'il soit montré à tous ceux que l'espoir malmène. Des rires et des pleurs s'enlacent sans s'être choisis Et naissent de leur union des âmes sans corps. Mais non loin des remparts de ton monde aussi, Ce visage dont tu n'espérais ni les larmes, ni le sort. Ecoutez-moi Je n'oublierais pas vos visages Ils sont bien plus que des images De ces instants passés déjà Ecoutez-moi J'pourrai pas vivre en exilé Levant les yeux les soirs d'été Vers la nostalgie d'autrefois d'autrefois Dans ton océan passé, un port tu as déjà bâti Nouvel espoir qui jaillit d'entre les morts. Tu y surprends un navire par ses amarres soumis, Douce réponse qui t'attend à l'aurore... Laissez-moi vous dire Combien demain me paraît fade Plongeant dans le creux de la vague J'entends l'écho de nos fous rires Laissez-moi sentir La présence de vos âmes Je surveill'rai toujours la flamme Qui cesse de nous réunir nous réunir Laissez-moi ici, je n'veux plus partir Laissez-moi ici, je verrai l'avenir Nous étions unis, ça pouvait durer Mais le temps et la vie nous ont éloignés Ecoutez-moi Tout ceci n'est pas un adieu C'est just' un peu de poudr' aux yeux Pour vous dire que je regrette déjà...
Composição: Paroles et Musique: Cristof Gere, David Gomisse 2000 "La lueur des jours"