Un Caballero revient de Grenade ! Un Caballero chante son aubade ! Un Caballero n'est pas un poète ! Un Caballero n'en fait qu'à sa tête ! Mais fais attention toi qui sans façon Ris d'un air moqueur, ma belle ! Car je peux d'un bond franchir ton balcon Pour prendre ton cœur rebelle ... Devant tes rideaux, doux comme un agneau Mon chant dans la nuit s'attarde... Mais l'agneau d'un coup se transforme en loup Quand on rit de lui... prends garde ! Ah ! Un Caballero repart pour Grenade ! Un Caballero chante son aubade ! Ton Caballero n'est pas un poète ! Son cœur est si gros qu'il en perd la tête Mais sur son cheval, un soir c'est fatal Il t'emportera ma belle ... Tu seras punie d'avoir ri de lui Et tu lui seras fidèle... Jusqu'à ce qu'un jour s'en aille l'amour Qui chante sous ta fenêtre... Alors regrettant sa chanson d'antan, Tout bas tu diras peut-être... O Caballero... O Caballero... O Caballero ! parlé : Adios, adios, au revoir !