Quand il y aura cent mille universités, Cent millions d'hommes vivant dans les facultés, Qu'adviendra-t-il de nos petits métiers ? Restera-t-il un sabotier ? Qu'adviendra-t-il de nos petits métiers ? Restera t il un sabotier ? Il nous faudra vivre pendant de longs mois Sur un banc de bois, Dans une maison triste Où l'on ne parlera que de chiffres et de lois. Quand il y aura cent mille universités, Les filles n'auront même plus le temps d'aimer. Que feront-elles quand on ira rechercher La fille du dernier sabotier ? Que feront-elles quand on ira rechercher La fille du demier sabotier ? Tout sera plus sombre autour de leur vie Habillées d'ennui Et comme des ombres, Elles se diront "Où sont tous les garçons ?" Quand il y aura cent mille universités, Cent mille toits pour cerveaux à cultiver, Entre deux grands problèmes à évoquer, Qui parlera du sabotier ? Entre deux grands problèmes à évoquer, Qui parlera du sabotier ? Il nous faudra vivre dans un grand building, Histoire de standing. Fini les beaux livres. On dira je t'aime sur des IBM. Quand il y aura cent mille universités, Cent millions d'hommes vivant dans les facultés, Qu'adviendra t il de nos petits métiers ? Restera-t-il un sabotier ? Qu'adviendra t il de nos petits métiers ? Restera-t-il un sabotier ? Qu'adviendra t il de nos petits métiers ? Restera-t-il un sabotier ? Qu'adviendra t il de nos petits métiers ? Restera-t-il un sabotier ?
Compositores: Paroles: Michel Sardou, Ralph Bernet. Musique: Jacques Revaux