La musique du ventilateur Tourne encore dans nos cœurs Et nos corps se répondent. Noyés dans la chaleur. A l'autre bout du monde, Des frissons d'équateur Dans cette lumière blonde. Mes mains dans tes cheveux Comme le vent dans les lianes Redescendent peu à peu Sur tes dessins de femmes Jusqu'au secret noyé De silence et de pluie, Les ailes déployées, Comme un oiseau s'enfuit. La musique du ventilateur Tourne encore dans nos cœurs Et nos yeux se racontent Des histoires de voleurs Qui n'ont ni peur ni honte D'être les inventeurs De ce plaisir qui monte. Mes mains sur ton visage Ne retiennent qu'à moitié La violence de l'orage Par désir par pitié. Je veux le bleu du ciel Avant de m'effondrer, Brûlé par le soleil, Comme un oiseau cinglé. La musique du ventilateur Tourne encore dans nos cœurs Et nos corps se délivrent Perdus dans la tiédeur De nos rêves qui survivent Aux instants de douleur Que je voudrais revivre. Mes mains dans tes cheveux Comme le vent dans le lianes Descendront peu à peu Sur tes dessins de femmes Jusqu'au secret noyé De silence et de pluie, Les ailes déployées, Comme un oiseau s'enfuit. Mes mains sur ton visage Retiendront à moitié La violence de l'orage Par désir par pitié. J'aurai le bleu du ciel Avant de m'effondrer, Brûlé par le soleil, Comme un oiseau cinglé. La musique du ventilateur Tourne encore dans nos cœurs Et nos corps se répondent, Noyés dans la chaleur, A l'autre bout du monde, Des frissons d'équateur Dans cette lumière blonde.
Compositor: Paroles et Musique: Didier Barbelivien