Un pincement au cœur Dans le désert des heures, Le bruit d'un ascenseur, La bizarre rumeur Et le monde commence, En prélude à la danse, Un visage lumière, Le sang qui accélère Et quelques mots informes Dans un silence énorme, Gestes incohérents, Quelques rires en passant Et pour combler le vide, Un verre que l'on vide, Et pour combler le vide, Un verre que l'on vide. Un frisson dans la nuit, Un vertige, une envie, Une flambée de chaleur, Une étrange douleur. Le corps qui se délivre De son désir de vivre Et, soudain, qui s'effondre Et bascule dans l'ombre, Deux ou trois mots informes Dans un silence énorme, Gestes incohérents, Quelques rires en passant Et pour combler le vide, Un verre que l'on vide, Et pour combler le vide, Un verre que l'on vide. Un océan qui roule Des torrents et des foules, Un horizon penché Un lit pour se coucher. Et la mer se retire, Emportant le navire, Nous laissant tout mouillés Sur un sable argenté, Deux ou trois mots informes Dans un silence énorme, Gestes incohérents, Quelques rires en passant Et pour combler le vide, Un verre que l'on vide, Et pour combler le vide, Un verre que l'on vide.
Compositores: Paroles: Michel Sardou, Pierre Delanoë. Musique: Jacques Revaux