Je me souviens d'une fille blonde Mais je ne sais plus son nom Nous l'avons tous connue C'est le premier amour volé. Celui qui nous envoie au bout du monde Chercher des allumettes... C'est fou comme les tabacs sont loin Dans les hôtels paumés.
Je l'ai gardée autant que j'ai pu Et puis à cause du temps Un soir je l'ai perdue. Au hasard d'une rencontre On ne se souviendrait plus.
Le temps passe, on oublie Et on ne reconnaît rien Ca va de la blonde de sa vie A celle de c'matin.
Débile Débile et on oublie (bis).
Je me souviens d'un connard Qui n'pouvait pas m'pifer Nous l'avons tous connu C'est l'premier gros qui aime cogner. Celui qui nous envoie au fond d'la cour Pour ne pas l'croiser... C'est fou c'qui y a comme cons Qui deviennent bacheliers.
Je l'ai haï autant que j'ai pu Et puis à cause du temps Un jour il s'est perdu. Même si je l'retrouvais Je ne m'en souviendrais plus.
Le temps passe, on oublie Et plus je ne reconnaîs rien Ca va du premier abruti A celui de demain matin.
Débile Débile et on oublie (bis).
Quand c'est fini, c'est pas fini L'eau devient mer et revient pluie. Les filles, l'alcool, la coke, les matins gris Et puis sa femme qui n'attend plus Qui s'tire avec un inconnu Seuls les chagrins restent à leur place Avec leurs sales gueules dans la glace.
Je me suis juré cent fois De remettre tout à plat Nous avons tous fait ça Je jure de n'plus jamais jurer. Ce genre de truc qui vous envoie Au bout du monde Pour vous vider la tête... C'est fou comme les alcools sont vagues A 47 degrés... J'ai encaissé autant que j'ai pu Et puis à cause du temps Un soir je n'ai plus bu. Juste pour accompagner Un verre d'eau whishysée.
Le temps passe on oublie Et on n'reconnaît rien Ça va d'la blonde à l'abruti Jusqu'aux voyages au bout de la nuit.
Débile Débile et on oublie (ter).
Compositores: Michel Charles Sardou (Michel Sardou), Robert Goldman ECAD: Obra #41016726