C'est son visage qui m'inspire C'est son parfum Qui danse quand je respire Y a tant d'images de femmes Dans son sourire Qui m'appellent Qui m'empêchent De dormir Au nom du ciel Au nom du voile de Tanit Ne se peut-il Qu'elle se laisse conquérir Faut-il des discours, Des signes, des attitudes De phrases de sages, Des mots, des certitudes On finit toujours par se ranger Par calcul ou soumission De toute manière Soeur Salammbô Il faudra que tu portes Mon nom
Que dieu me pardonne D'avoir de telles pensées Le souffle court, insensé Posséder ce corps de femme Que le ciel m'ordonne Par la force de t'accrocher De par les lois, de par le voile Toucher ton corps de femme
C'est ton voyage qui m'attire C'est ton sang qui Frappe dans ma poitrine Y a pas d'escale sans femmes Sans flammes, sans feu Sans toi, sans coups de folies De ses ailes, je me ferais Un toit, un abri Un coin pour deux, un repère Une ligne de conduite Faut-il d'avantages ? Des cages, des habitudes ? Le silence des mots Pour sceller ta servitude Je finirais par te ranger Par calcul ou soumission De toute manière Soeur Salammbô Il faudra que tu portes mon nom