Où s'en vont ces filles sauvages Qui embrasent les nuages De leurs grands yeux noirs, Quand passent les gitans, na na na na Quand passent les gitans
Les doigts pleins de sortilèges Elles traînent en cortège Les démons du soir, Quand passent les gitans, na na na na Quand passent les gitans
La nuit tombe en voile de feu Les voilà déesses Alors elles enchaînent les dieux À leur jeunesse Elles dansent Une rose rouge entre les dents Elles dansent Et le temps s'accroche à leurs vingt ans Palaï lalaïla Chabada lalalala Chabada lalala
Où s'en vont ces filles sauvages Ces fantômes sans visage Qui prêchent la peur Quand passent les gitans, na na na na Quand passent les gitans
Filles du vent ou reines mages, Elles parent leurs corsages Des fleurs du malheur Quand passent les gitans, na na na na Quand passent les gitans
L'une d'elles était mon amour, Triste privilège, Et mon âme de troubadour S'est pris au piège De la danse Et de la rose rouge entre ses dents Et la danse A réduit mon être à feu et à sang Palaï lalaïla Chabada lalalala Chabada lalala
Où s'en vont ces filles sauvages Qui d'un maléfique gage Brûlent dans mon cœur
Quand passent les gitans, na na na na Quand passent les gitans, na na na na Quand passent les gitans Chabada lalala