Au pied enfoiré, dog, allez, couché! allez! Eihn! dog, c'est bien salaud! comme ton père!
Refrain A dog is a dog for life J'ai pris conscience de l'enjeu c'est fuir ma vie de kleps A dog is a dog for life Malheur à celui qui s'approche de mon os, ma niche, ma maîtresse A dog is a dog for life Avec ma vie de chien y aurait d'quoi faire des histoires sans fin A dog is a dog for life, a dog is a dog for life
Considère mon rap comme une scène de vie Accepte aussi que si je grogne au mic aujourd'hui C'est juste dû à cette chienne de vie à force de trainer mes pattes au 4 coins de la ville, D'errer dans le néant et le vide Fallait que du droit chemin je m'écarte et dévie Dédié à ceux qui reposent en paix Et n'ont pas pu être sauvés par le véto. T'as beau te lever tôt, y a pas d'avenir dans ce ghetto. Ma deuxième pensée va à ceux qui tiennent le coup en refuge et fourrière La dernière, aux nouvelles portes et ceux qui ont vu le jour hier Courage et merde à ceux qui compte rejoindre la rue et ses rangs, Qu'il sache qu'y a déjà un tas de chiens errants à crocs et à cran. Pour ta gouverne avant de courir les chiennes en chaleur aux grosses mamelles, Trouve toi une bonne niche et un bon moyen de remplir la gamelle. Peu importe ta race, batard ou de pedigree, Te laisse pas faire, les laisse pas te domestiquer et compte sur ton flair. Les laisse pas te dresser, te mettre un laisse, te museler. Au pire amuse les et dès que ces enculés te tourneront le dos, bouffe les!!
Refrain
Cette vie a fait de nous ses animaux avec le temps, notre son déguisé Le manque de fric nous a rendu rivaux. Pour pas y rester, j'ai vite appris à compter sur mon instinct, Juste à me retrouver face à face avec les instances Non je regrette rien de rien, toute cette époque de vie de chien, De rue, de ces chienneries et ces chiennes qui aiment se faire appeler chéri. Non je regrette rien de rien, de ces soirées où tous en chien On se faisait chier à croire que monter la garde dehors Même par les pires temps de chiens Avec le temps ça crée des liens, t'apprends à veiller sur les tiens, À partager le bon et le mauvais, les trucs qui t'appartient. Vu de quoi on est parti, on se disait que ça pouvait pas être pire, Mais à cette heure pour certain c'est perdu, Et le reste essaie de s'en sortir. Chaque fois que je retourne dans mon coin, J'espère ne plus revoir ces même immeubles, Et surtout ces même gueules. Chaque fois que je retourne dans mon coin, J'avoue j'ai ce pincement au coeur quand je sui entouré De mes pitdogs et autre Rottweiller.