Les circonstances sont toujours terribles Quand elles sont originales, A leur façon de jouer sur l'impossible Et de conjuguer au fatal. Et moi je n'pouvais pas prévoir, Non non non, Je n'pouvais pas savoir. Il a fallu les avions dans les airs, Les bateaux du large sur les océans verts, Les taxis qui tournent dans des cités entières. Aux départs Dans les gares Pour le voir, Pour y croire. Me laisse pas tomber comme un sac à misère. Me laisse pas rouler comme une bille autour de la Terre. Il me semble évident qu'il n'y a plus rien à faire. Je crois bien qu't'es devenue ma hantise ordinaire. Tout ça me porte à ne pas oublier Que ce qui tient peut se défaire Dans les méandres du calendrier Où le hasard met ses affaires Parce qu'on n'peut jamais tout prévoir. Non non non, On n'peut pas tout savoir. Il a fallu les avions dans les airs, Les bateaux du large sur les océans verts, Les taxis qui tournent dans des cités entières. Aux départs Dans les gares Pour le voir, Pour y croire. Me laisse pas tomber comme un sac à misère. Me laisse pas rouler comme une bille autour de la Terre. Il me semble évident qu'il n'y a plus rien à faire. Je crois bien qu't'es devenue ma hantise ordinaire.