Père mère, je vais peut-être mourrir demain J'aurais aimé accomplir vos rêves, vos désirs Mais je suis atteint d'un froid assassin Je ne peux l'éloigner encore moins le fuir Je tremble de peur, de froid, de chagrin En attendant de partir J'ai toujours été de ceux qui ont eu la foi En ces choses fragiles comme du verre Celles que j'apporterai avec moi Je les porterai haut comme une bannière Pour que ceux qui vivent avec moi l'enfer Puissent enfin voir la lumière Personne ne m'a jamais dit Qu'on pouvait mourrir à trop aimer je retiens en mois un cri Au fond de ma cage de chair mutilée Vous rapporterez mes paroles À ceux qui ont perdu espoir Qu'ils les voient comme un symbole Annonçant que l'amour remporte toujours la victoire Père mère, je vais peut-être mourrir demain Mais je vous quitte heureux Car j'emporte au creux de mes mains Votre souvenir brûlant comme un feu Que ce soit un regard, une caresse, un sourire Ils auront réussi à me guérir Personne ne m'a jamais dit Qu'on pouvait mourrir à trop ...etc.