Samuel, et Jonas, ont quitté le pays. Fatima et Marie, ont sacrifié leur vie. Parce qu'ils ont voulu, s'en remettre à demain. Dessiner l'avenir le brandir de leurs mains.
Continuez la mémoire héritée des ancêtres, pour qu'on ne voit jamais sa terre... disparaître. Cette terre... poussière... fortune du manant la monnaie des colons, la fierté de l'Orient.
Si la vie m'a mis là, c'est qu'elle doit avoir ma peau !
Cette terre déserte, qui baigna dans le sang. Lorsque les Blancs entrèrent au grès des quatre vents. Cette terre défendue, maintes et maintes fois reprise, que nos pères ont tenue, quand le monde lâchait prise.
{Refrain:} Si la vie m'a mis là, c'est qu'elle doit vouloir ma peau ! (inch Allah) Si la vie m'a mis là, c'est qu'elle doit avoir ma peau !
Quand les jets de nos pierres, face aux canons des chars, étaient murs de poussière nous privant de victoire. Un peuple délogé, isolé de son sol, qui voudra rattraper l'histoire en son envol.
Ici, la vie, la mort, ont le même visage Et l'avenir se dessine entre ruines et carnage. Que les pages du Coran, explosent de lumière. Je vous implore, Allah, ils ont volé ma terre.
{au Refrain}
Je vous envoie l'espoir, inondé de louanges. Ils voient en vous démon, je vous sais être un ange. Nourri par les prophètes, les plus impitoyables, qui gravent sur nos cœur, les cendres du diable.
Moi, qui n'ai que ma vie à offrir en cadeau, je ferai de mon âme, le plus grand des oiseaux. Pousser par le soleil, (libérant l'horizon) j'userai de ma vie, comme l'un de leurs canons.
{au Refrain}
Complainte de nos femmes, espoir d'enfant martyrs, qui jettent dans les flammes des lambeaux d'avenir. Blessures... trop profondes, pour être pansées, comme un appel au monde ou à la liberté.
Regarde de sa main ce que l'enfant dessine {x5} le monde de demain avec la Palestine .
Si la vie m'a mis la c'est qu'elle doit avoir ma peau.